Route de Surzur, un financement état, département, GMVA, commune

En 1989, la carrière de Botringue, située sur les communes de Surzur et du Hézo, avait reçu l’autorisation d’exploitation sous réserve d’engagement à entretenir la route utilisée pour le transport des matériaux extraits.

Cette route, un ancien chemin de terre, n’avait pas été conçue pour supporter le passage régulier de camions de 40 tonnes. Après trente ans d’exploitation presque ininterrompue, sans entretien suffisant de la part du concessionnaire de la carrière, la route est devenue dangereuse, présentant de graves déformations, des zones d’effondrement et des fossés endommagés.

En 2019, une demande d’extension de l’exploitation pour une durée supplémentaire de 18 ans a été soumise à la préfecture. Toutefois, en l’absence de garanties concernant la remise en état de la route, les communes du Hézo et de Surzur ont décidé d’entamer des discussions avec la préfecture. Des concertations ont aussi été organisées, réunissant élus, riverains et usagers de la route concernés par le projet d’extension. À l’issue de ces échanges, la décision a été prise de refuser la prolongation de l’exploitation et de procéder à la fermeture définitive de la carrière.

La priorité était alors de rétablir un lien routier sécurisé entre Le Hézo et Surzur.

En collaboration avec la préfecture et le département, les deux communes ont présenté un dossier innovant de reconstruction de la route utilisant une méthode de recyclage sur chantier pour reconstruire la chaussée dégradée.

Cette technique réutilise au maximum les matériaux existants, réduisant ainsi l’empreinte carbone, limitant les déchets et économisant les ressources naturelles. Grâce à cette innovation, à une bonne négociation des coûts, et à un dossier financier construit en partenariat avec l’état, le département et l’agglomération, la commune a pu aboutir à un financement compatible avec ses capacités financières, les subventions obtenues couvrant plus de 70% du projet